Approche culturelle d’une géographie des temporalités du territoire insulaire martiniquais
- insularite
- 26 févr. 2020
- 11 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 juil.
RÉSUMÉ
La Martinique, territoire insulaire ultramarin situé dans l’Arc des Petites Antilles a vu sa population étudiée par la littérature scientifique ces dernières décennies au travers des différentes circulations avec la métropole. Traiter du « Temps de l’île » et de ses temporalités dans le cadre du colloque CIST 2020 invite donc à réfléchir à la fois à l’objet géographique de l’île tel qu’il a été étudié dans la littérature scientifique, mais aussi en tant que terrain d’étude sur la complexité des relations des populations avec les multiples territoires qu’elles investissent. Après avoir étudié les approches du territoire insulaire en géographie et par le biais des autres disciplines des sciences humaines, il s’agira de voir en quoi la complexité des mobilités révélée par les différents textes du corpus, ainsi que son évolution dans le temps gagnerait à être étudiée au travers du concept de territoire multisitué, et d’autre part, en quoi les temporalités peuvent être éclairées par la géographie culturelle.
ABSTRACT
The population of Martinique, an overseas island territory located in the Caribbean area, has been studied these last years in scientific literature through different relations and circulations with France. Deals with “Island Time” and its different temporal perspectives in the international conference CIST 2020 lead us to talk about the island as a geographical object studied in scientific literature during many years, but also as a place of studies of complexity in the relations of populations in territories they invest in. After a review of literature in geography and other human and social sciences, it’s a question of seeing how mobility’s complexity and its evolution revealed by different scientific texts would be studied through the geographical concept of multi-sites territory. It’s also a question of seeing how temporal perspectives would be informed by cultural geography.
KEYWORDS (3 to 6)
Insularity, overseas, mobilities, multi-sites territory, temporal perspectives.
« Avec 372 594 habitants en janvier 2017, la Martinique continue à perdre des habitants » et « La population de Martinique diminue... à cause du départ des jeunes », sont deux titres d’articles de journaux, respectivement publiés le 30 décembre 2019 sur Radio Caraïbe Internationale (RCI) pour le premier, et le 17 janvier 2020 sur le site de Martinique la 1ère, pour le second. Ces deux articles se basent sur les chiffres de l’INSEE qui révèlent que la Martinique, département d’Outre-mer, continue à perdre des habitants, faisant craindre à certains le seuil critique de renouvellement de la population. Ces données, qui peuvent être mises en relations avec les prévisions démographiques qui placent la Martinique comme futur plus vieux département de France d’ici 2030 (INED-INSEE, 2009), permettent aussi de reposer la question de la spécificité des migrations des territoires insulaires de façon générale, et de ce territoire insulaire ultramarin français en particulier.
Dans le cadre de l’appel à communication du CIST 2020, nous nous proposons donc d’étudier « Le temps de l’île » de la Martinique « au prisme des multiples temporalités » de sa population. Pour cela, nous considérons la population non seulement au sens de « l’ensemble des personnes vivant dans un espace donné et à un moment donné » (Bourgeat, Baud, Bras, 2013), mais aussi et surtout en prenant en compte la population émigrée et donc la diaspora, en référence aux différentes temporalités. Temps long de l’histoire qui permet selon Nathalie Bernardie-Tahir[1], « d’éclairer l’évolution des comportements collectifs » (Bernardie-Tahir, 2011, p.137), mais aussi temps court qui selon l’auteure « est celui des individus dans leurs pratiques quotidiennes ou trajectoires de vie » ; les temporalités sont à la fois « le caractère de ce qui existe dans le temps », mais aussi un « construit social produit de l’agrégation de plusieurs temporalités ». Entre en compte donc le caractère relatif et non linéaire du temps qui devient un temps vécu et représenté à différentes échelles et par différents individus.
L’enjeu de la prise en compte de ces temporalités est de comprendre les distributions spatiales produites dans les espaces insulaires, dans le cadre de la mondialisation des échanges et de circulations des biens, des informations et des personnes. En effet, les diasporas placent les espaces insulaires « au cœur de vastes réseaux familiaux, ethniques, culturels, politiques, économiques structurant de larges espaces sociaux transnationaux » (Bernardie-Tahir, 2011, p.176).
D’espaces, il en sera question : la présente communication s’appliquera à identifier et à définir, à travers la revue de littérature d’un corpus de dix productions scientifiques en sciences humaines et sociales (géographie, histoire, sociologie, anthropologie, sciences politiques, sciences de la communication, littérature anglophone), les espaces révélés par les différentes enquêtes et divers travaux empiriques menées ces dernières années sur la Martinique. Il sera aussi possible de redéfinir les territoires dans le jeu des relations complexes que nouent les différentes populations.
1. L’ÉTUDE DE LA POPULATION MARTINIQUAISE PAR LES DIFFÉRENTES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES
Analyse géographique des circulations de la population martiniquaise
Le corpus retenu est constitué de trois textes scientifiques géographiques qui analysent la population du territoire insulaire martiniquais. Fin des années 1990 - début des années 2000, deux géographes traitent des flux entre la Martinique et la France métropolitaine. Les deux auteurs ont en commun de considérer la population insulaire martiniquaise permanente et les émigrés, et de traiter des flux de populations et de l’impact des circulations en définissant un espace spécifique reliant l’île à sa métropole : quand S. Condon (1996) pose la question de la place du lieu d’origine dans « l’espace de vie transatlantique » des émigrés en France faisant référence à l’espace vécu d’Armand Frémont, T. Nicolas traite de « l’espace humain transatlantique » ou « espace humain transocéanique » comme espace complexe. Cet espace est en effet rendu complexe d’une part à cause des nombreux va-et-vient déjà évoqués par Condon comme difficiles à quantifier statistiquement (« phénomène circulaire du va-et-vient »), et d’autre part comme résultant de l’action des multiples supports participant aux connexions de l’île avec l’Hexagone, voire avec le monde, redéfinissant les notions de temps et d’espace.
Les deux auteurs notent la nécessité de redéfinir les notions et concepts utilisés : en prenant en compte les multiples circulations, S. Condon remet en question la « la dichotomie entre le retour et le non retour » et propose « un autre paradigme qui comprend des formes plus souples demobilité, dont la multi-résidence ou le va-et-vient » (Condon, 1996). Thierry Nicolas propose de revoir la notion même d’insularité centrée sur l’éloignement géographique, alors que ses analyses révèlent un « décalage entre la réalité de la distance géographique DROM-Hexagone et l’appréciation d’une proximité par les insulaires ». C’est-à-dire que les nombreuses circulations et les nombreux supports de communication réduisent chez les insulaires aux Antilles et les émigrés antillais en France métropolitaine la distance kilométrique et la distance-temps. Il définit alors la notion d’hypo-insularité.
Analyse géographique de la démographie martiniquaise
Plus récemment, Pascal Buléon et Frédérique Turbout[2] nous offrent dans leur article paru en 2019, une analyse géographique des dynamiques démographiques des pays du bassin caribéen : région encore perçue dans son ensemble comme jeune et dynamique, aux transitions démographiques quasiment achevées, et dont le vieillissement se présente de façon accélérée pour les prochaines décennies. Ce sont en réalité les dynamiques démographiques déjà observées dans les pays d’Europe et d’Amérique du Nord qui s’observent avec du retard, selon des rythmes et des variations propres à chaque île et pays, mais dans un temps plus court. La Martinique suit donc l’évolution des pays de sa région, tout en se démarquant largement : considérée depuis 1995 avec la Barbade comme l’île la plus vieille, elle est aussi considérée par les prospectives démographiques comme la région française concentrant la part la plus élevée de personnes âgées d’ici 2030. En cause, une transition démographique largement achevée – où les taux de natalité sont bas, les taux de mortalité augmentent légèrement par rapport aux décennies précédentes – mais aussi en raison des phénomènes de migrations. En effet, c’est l’effet cumulé des départs des jeunes actifs en âge de procréer, et l’arrivée de migrants de plus de 65 ans, natifs ou étrangers qui accentuent le vieillissement de la population.
Le vieillissement d’une population se fait normalement sur le temps long. Dans le cas de la Caraïbe et plus précisément de la Martinique qui subit une accélération du phénomène, les temporalités se voient modifiées, incitant les acteurs publics à redéfinir leurs actions à moyen et long terme. Mais notons la particularité des Antilles précisée par les auteurs, particularité aussi présente dans les autres publications : le vieillissement est « le fruit d’une évolution des comportements en matière de natalité et de fécondité (...) favorisés en partie par une forte émigration des Antillais vers l’Europe et par des évolutions propres aux sociétés locales » (Buléon, Turbout, 2019).
2. « Y A-T-IL UNE SPÉCIFICITÉ INSULAIRE DU FAIT DIASPORIQUE ? » (NATHALIE BERNARDIE-TAHIR, 2011, P.176)
Une question de recherche récurrente
Comme le précise N. Bernardie-Tahir dans son ouvrage, c’est une question récurrente dans les recherches qui s’intéressent aux dynamiques démographiques des espaces insulaires et les liens qu’ils tissent avec les autres espaces du monde, et ce quel que soit l’espace maritime considéré : Méditerranée, Atlantique Sud, sud-ouest de l’Océan Indien, Pacifique Sud, Antilles. C. Audebert et A. Calmont (2003) cités par l’auteur, ont d’ailleurs montré dans leurs travaux l’évolution de la structuration du phénomène migratoire de l’espace caribéen de « couples migratoires » en schéma diasporique. En effet, les migrations s’effectuaient essentiellement vers l’Europe, et plus précisément vers les anciennes puissances coloniales : les Antilles Néerlandaises vers les Pays-Bas, la Jamaïque, Trinidad et Tobago vers le Royaume-Uni, et les Antilles Françaises vers la France. C’est le phénomène migratoire qui, selon N. Bernardie-Tahir permet de comprendre le fonctionnement actuel des espaces insulaires antillais. Pour autant, il n’y a aucun déterminisme à avoir dans les analyses : si les migrations insulaires peuvent prendre une forme particulière et régulière donnant naissance à des « espaces migratoires », « l’insularité n’est pas une fatalité qui déterminerait les hommes à s’expatrier dans le monde entier et le phénomène diasporique n’est pas l’apanage des îles » (Bernardie-Tahir, 2011, p.186).
Lecture géographique des publications d’autres disciplines humaines et sociales
Mêlant histoire, sociologie, anthropologie, sciences politiques, sciences de la communication, littérature anglophone, les six documents du corpus ont pour point commun une analyse des mobilités de la population insulaire et les productions socio-spatiales, tant dans l’espace insulaire qu’en France métropolitaine. Le fil conducteur de toutes les études est l’émigration massive organisée à partir des années 1960 par l’Etat français au travers du BUMIDOM (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer). S’il est admis que cet organisme a joué un rôle fondamental dans la massification de l’émigration, les études ont montré que d’une certaine façon, les migrants étaient favorables et que beaucoup de départs se sont faits en dehors de cet organisme, pour du travail, mais aussi pour une formation et la poursuite d’études (Haddad, 2018).
Ainsi, la mobilité professionnelle de travail organisée par les pouvoirs publics pour éviter les mouvements sociaux s’est doublée de mobilités sociales spontanées. Par conséquent, des études portent essentiellement sur l’intégration de ces migrants, et des relations qu’ils entretiennent avec leur espace d’origine (Condon, 1996 ; Giraud, Dubost et al., 2009 ; Vaschalde-Florentiny, Dorion, 2011). Les associations ont été de façon générale des lieux clés pour une grande majorité de migrants à leur arrivée, notamment pour les actions culturelles, la solidarité, l’aide sociale (Vaschalde-Florentiny, Dorion, 2011 ; Giraud, Dubost et al., 2009) et continuent à jouer un rôle essentiel dans l’action publique notamment dans le domaine politique (Célestine, Roger, 2014). Ainsi, un « espace des associations antillaises » (Célestine, 2012[3]) s’est créé, redéfinissant l’outre-mer territoire en outre-mer population, en élargissant celle-ci aux insulaires originaires des DROM mais vivant en France métropolitaine (Célestine, 2014).
Ce rapport aux territoires qui s’est complexifié au fil des années mérite d’être désormais étudié à l’aune du concept des « territoires multisitués » développé par Geneviève Cortès (2013).
Des « territoires multisitués » à une approche culturelle des territoires insulaires
Le concept de “territoire multisitué” peut se définir comme un « ensemble de lieux discontinus constitutifs d’un espace fonctionnel et vécu (pratiques, activités, représentations), voire organisationnel dès lors que sont en jeu des processus d’action, de gestion et de coopération » (Cortes, Pesche, 2013[4]). Ainsi, les auteurs précisent que ce concept permet de passer du territoire classique défini comme approprié « uni-localisé, contigu et délimité », à un « espace de multilocalisation, de discontinuités, de dispersion et d’interactions entre lieux », autrement dit à un territoire dont les logiques et dynamiques répondraient à des « logiques archipélagiques et réticulaires ». L’enjeu est la prise en compte des multiples temporalités, à différentes échelles : si certains auteurs mettaient l’accent dans les pratiques sur un décalage « important entre les identités mobilisées par les Antillais des deux bords de l’Atlantique, (...) l’immigration produisant de nouvelles identités collectives (Giraud, Dubost et al., 2009), l’exemple des associations permet désormais de considérer une certaine continuité entre les espaces ultramarins et leur métropole par l’intégration des populations émigrées dans la notion d’outre-mer et les problématiques que doivent résoudre les acteurs publics, quoique cette continuité relève plus de stratégies politiques (Célestine, Roger, 2014).
Par ailleurs, au vu des travaux qui mettent l’accent sur la propension plus forte des insulaires martiniquais à quitter leur territoire, sans être pressés d’y retourner autrement que ponctuellement dans les dynamiques circulatoires ou à l’âge de la retraite, on peut se reposer la question que d’aucuns pourraient considérer comme inutile tant la réponse semble évidente au vu des taux de chômage de l’île : pourquoi les jeunes s’en vont, et pourquoi ne souhaitent-ils pas revenir ? Nous trouvons intéressant de travailler sur les « horizons d’attente » concept développé par Paul Claval (2007)[5] dans son approche culturelle de la géographie. En effet, ce concept permet selon nous d’étudier les différentes temporalités des individus, mais aussi et surtout les temporalités des groupes d’individus sans pour autant oublier les réalités socio-économiques auxquelles elles doivent faire face, ou sans tomber dans des déterminismes. Car l’idée est surtout de faire part de la diversité des situations rencontrées. Mais la démarche serait de tenter d’identifier au travers de la littérature scientifique plus fournie, d’enquête de terrains, d’analyse des discours, les différentes visions du territoire dans ses dimensions temporelles : le passé, marqué par l’histoire douloureuse de l’esclavage, et plus récemment le BUMIDOM traité tantôt de « négriers » (Giraud, Dubost et al., 2009), tantôt de « génocide de substitution » (Palmiste, 2012) a du mal à être assumé par l’ensemble de la population à juste titre. Les actualités marquées tant à l’échelle locale que nationale par les mouvements sociaux, rendent difficiles un au-delà possible et attractif.
Pourtant, dans les discours, il existe désormais une volonté de trouver des solutions pour attirer les originaires de Martinique, issus de la diaspora à revenir, à re-décourvir ou découvrir tout court leur île. L’association « Alé Viré », fondée en 2018 en est d’ailleurs la plus simple expression.
En définitive, le territoire insulaire martiniquais a été étudié par les différentes sciences humaines depuis quelques décennies, selon plusieurs prismes, mais essentiellement dans sa dimension dynamique, comme espace marqué par des circulations régulières qui l’inscrivent à plus petite échelle dans un « espace-monde », avec une polarisation des relations avec la France métropolitaine. Encore récemment présentée comme jeune, il doit faire face à un vieillissement accéléré de sa population, du fait du départ régulier de sa population active et en âge de procréer, et de retours-migrants à l’heure de la retraite. Ce qui pose des questions en termes d’enjeux économiques, sociaux, sanitaires. Les réseaux qui ont formé différents espaces « transatlantiques » ou « transocéaniques » ont évolué au fil d’années de migrations circulatoires, invitant désormais à étudier les territoires davantage selon un prisme de multisituations au vu de la complexification des relations et de la diversité des échelles et des temporalités.
RÉFÉRENCES
- Breton D, Temporal F., 2019, “Décroissance démographique et vieillissement : une exception des Antilles françaises dans l’espace Caraïbes ?” in Etudes Caribeennes, p.43‑44, http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/16864.
- Buléon P., Turbout F., 2019, « Vieillissement de la population caribéenne, une mosaïque de situations, un enjeu pour demain », Études caribéennes [En ligne], 43-44, URL, journals.openedition.org/etudescaribeennes/16908.
- Célestine A., Roger A., 2014, « L’« outre-mer » à la croisée du national et du local », In Terrains & travaux, N◦ 24.1, p. 121-142.
- Condon S., 1996, « Les migrants antillais en métropole : un espace de vie transatlantique », In Espace, populations, sociétés. Immigrés et enfants d'immigrés. p. 513-520, www.persee.fr/doc/espos_0755-7809_1996_num_14_2_1778.
- Vaschalde-Florentiny D., Dorion G., 2011, « Les Antillais retraités en métropole : trajets de vie », in Gérontologie et société, (Vol. 34), p 147-159.
- Giraud M., Dubost I., Calmont A., Daniel J., Destouches D., Milia-Marie-Luce M., 2009, « La Guadeloupe et la Martinique dans l’histoire française des migrations en régions de 1848 à nos jours », in Hommes & migrations [En ligne], www.journals.openedition.org/hommesmigrations/252 ; DOI : 10.4000/hommesmigrations.252.
- Haddad M., 2018, « L’effet d’une politique d’Etat sur les migrations Dom-métropole. Les enseignements des recensements de 1962 à 1999 », in Population, INED, (Vol. 73), p. 191-224.
- Nicolas T., 2001, « La circulation comme facteur d’intégration nationale et d’« hypo-insularité » : le cas des Antilles françaises », in Les Cahiers d’Outre- Mer [En ligne], journals.openedition.org/com/2307 ; DOI : 10.4000/com.2307.
- Nicolas T., 2005, « « L'Hypo-insularité », une nouvelle condition insulaire : l’exemple des Antilles françaises », in L’Espace géographique, Belin, p. 329-341, www.cairn.info/revue-espace-geographique-2005-4-page-329.htm.
- Palmiste C., 2012, « Génocide par substitution »: usages et cadre théorique », in [Angleviel F.,], (dir.), Les Outre-mers français : actualités et études, (Vol. 1), Paris, L'Harmattan.
Audrey Maïté JEANNOT
MOTS CLÉS
Insularité, outre-mer, mobilités, territoires multisitués, temporalités.
[1] Bernardie-Tahir N., 2011, L’usage de l’île, Editions Petra, Paris.
[2] Buléon P., Turbout F., « Vieillissement de la population caribéenne, une mosaïque de situations, un enjeu pour demain », Études caribéennes [En ligne], 43-44 | Août-Décembre 2019.
[3] Célestine A., “Originaires d’outre-mer”, in “La vie des Idées”, 2012 https://laviedesidees.fr/Originaires-d-outre-mer.html#
[4] Cortes G., Pesche D., « Territoire multisitué » in L’Espace géographique, Belin, 2013/4, Tome 42, pages 289 à 292, https://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2013-4-page-289.htm.
[5] Claval, P. (2007). Passer à l’avenir : le rôle des normes et des horizons d’attente, Cahiers de géographie du Québec, 51 (144), 347–367. https://doi.org/10.7202/017623ar.

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